Royal parle déjà de 2012

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«2012 c'est dans trois ans, et donc, c'est dès maintenant que nous nous y mettons», explique Ségolène Royal dans une vidéo mise en ligne sur Internet. Crédits photo : Capture lefigaro.fr

Dans une vidéo sur Internet, celle qui s'est inclinée face à Martine Aubry pour le poste de premier secrétaire du PS appelle ses partisans à continuer le combat … «parce que 2012 c'est demain».

Ce n'est pas vraiment une déclaration de candidature mais ça y ressemble. Dans une vidéo destinée à ses soutiens rassemblés dans le mouvement Désirs d'avenir (mais pour l'instant absente de ce même site d'ailleurs) ainsi qu'aux militants et sympathisants du PS, Ségolène Royal affiche ses nouveaux objectifs au lendemain de sa défaite face à Martine Aubry.

Dans cette courte allocution dénichée par europe1.fr, Ségolène Royal salue le travail accompli au cours de la campagne pour la direction du parti. Elle en profite pour faire remarquer ironiquement que son score lors du vote des militants était sans doute plus élevé que les presque 50% annoncés par le parti.

 «Nous n'avons pas eu droit à un nouveau vote, c'est comme ça», déplore-t-elle, fataliste. «Nous allons continuer», explique Royal à plusieurs reprises, appelant les sympathisants PS à grossir les effectifs de Désirs d'avenir. «Je continue plus que jamais. Je vais m'investir à fond puisque je vais avoir du temps par la force des choses», ajoute-t-elle dans un sourire, avant de détailler les axes de son action (universités populaires, fêtes de la fraternité, nouvelle forme de militantisme) … jusqu'en 2012. «J'ai besoin de vous. J'ai besoin de vos idées parce que nous continuons. 2012 c'est bientôt, 2012 c'est demain, 2012 c'est dans trois ans, et donc, c'est dès maintenant que nous nous y mettons». Avant de conclure par un jovial : «A très bientôt !». Si on ne peut bien évidemment pas parler de déclaration de candidature, tout indique, pour ceux qui n'en étaient pas déjà convaincus, que la candidate du PS en 2007 entend prendre toute sa place dans la campagne de son parti pour la prochaine présidentielle.

source: "le figaro"