20 janvier 2009
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Sil e cinéma américain a connu d'importants duos comme Laurel et Hardy ou Mel Gibson et Dany Glover dans la série des "L'arme fatale", pour Bruno Cras, le duo au cinéma est une "tradition française". Gérard Oury dans "Le corniaud" puis "La grande vadrouille", avec Louis de Funès et Bourvil, avait actualisé les "duos antagonistes", avec un clown blanc et un Auguste, devenus un fatigant et un fatigué, ou un costaud et un frêle.
Dans "Envoyés très spéciaux", le duo réunit un journaliste (Gérard Lanvin) et un technicien (Gérard Jugnot). Ensemble, ils doivent partir en Irak. Mais le deuxième, par sa bêtise, va être source de couacs et va les emmener dans une aventure incontrôlable où ils vont finalement devoir être faits otages pour couvrir leurs mensonges .
Bruno Cras relève que dans le box office des comédies françaises, beaucoup fonctionnent avec des couples de personnages. Il rappelle que "Le dîner de cons" est lui aussi construit autour d'un duo : Lhermitte et Villeret. "Les visiteurs", à leur façon, tournent autour d'un duo, Jean Réno et Christian Clavier.
Mais il ne suffit pas de réunir deux bons acteurs pour qu'un duo fonctionne : il faut des dialogues ciselés pour chaque protagoniste. Gérard Lanvin n'oublie pas l'importance cruciale des dialogues et estime d'ailleurs que le cinéma actuel manque de bons dialoguistes. L'acteur considère que "le film devient populaire quand t'as les répliques fortes qui vont dans la rue après. (...) Il faut inventer des formules". Le réalisateur Frédéric Auburtin va dans le même sens, selon lui "le cinéma populaire c'est du ping-pong, il faut être très très précis. Et il y a une question de timing. Il faut que la réplique fasse mouche, il faut que le regard fasse mouche, que l'attitude fasse mouche".
ENVOYES TRES SPECIAUX (Teaser)
R2I, célèbre radio d'info, envoie en Irak son meilleur duo de reporters : Franck, journaliste (Gérard Lanvin), et Poussin, ingénieur du son (Gérard Jugnot). Très vite, c'est par millions que les auditeurs suivent leurs récits très documentés, reflétant « à chaud » l'intensité des combats et la difficile survie de la population.
Le jour où Franck et Poussin sont victimes d'une prise d’otages, un mouvement de solidarité d'une rare ampleur s'organise pour obtenir leur libération : autour du slogan « un euro pour nos otages », la France se mobilise en masse. Mais le gros souci pour Franck et Poussin, nos deux Envoyés Très Spéciaux, ce n'est pas vraiment la prise d'otages : leur problème, c'est plutôt qu'ils n'ont jamais mis les pieds en Irak, et que les récits haletants qui ont fait leur notoriété, c'est depuis Barbes qu'ils les enregistrent...
Dans "Envoyés très spéciaux", le duo réunit un journaliste (Gérard Lanvin) et un technicien (Gérard Jugnot). Ensemble, ils doivent partir en Irak. Mais le deuxième, par sa bêtise, va être source de couacs et va les emmener dans une aventure incontrôlable où ils vont finalement devoir être faits otages pour couvrir leurs mensonges .
Bruno Cras relève que dans le box office des comédies françaises, beaucoup fonctionnent avec des couples de personnages. Il rappelle que "Le dîner de cons" est lui aussi construit autour d'un duo : Lhermitte et Villeret. "Les visiteurs", à leur façon, tournent autour d'un duo, Jean Réno et Christian Clavier.
Mais il ne suffit pas de réunir deux bons acteurs pour qu'un duo fonctionne : il faut des dialogues ciselés pour chaque protagoniste. Gérard Lanvin n'oublie pas l'importance cruciale des dialogues et estime d'ailleurs que le cinéma actuel manque de bons dialoguistes. L'acteur considère que "le film devient populaire quand t'as les répliques fortes qui vont dans la rue après. (...) Il faut inventer des formules". Le réalisateur Frédéric Auburtin va dans le même sens, selon lui "le cinéma populaire c'est du ping-pong, il faut être très très précis. Et il y a une question de timing. Il faut que la réplique fasse mouche, il faut que le regard fasse mouche, que l'attitude fasse mouche".
ENVOYES TRES SPECIAUX (Teaser)
R2I, célèbre radio d'info, envoie en Irak son meilleur duo de reporters : Franck, journaliste (Gérard Lanvin), et Poussin, ingénieur du son (Gérard Jugnot). Très vite, c'est par millions que les auditeurs suivent leurs récits très documentés, reflétant « à chaud » l'intensité des combats et la difficile survie de la population.
Le jour où Franck et Poussin sont victimes d'une prise d’otages, un mouvement de solidarité d'une rare ampleur s'organise pour obtenir leur libération : autour du slogan « un euro pour nos otages », la France se mobilise en masse. Mais le gros souci pour Franck et Poussin, nos deux Envoyés Très Spéciaux, ce n'est pas vraiment la prise d'otages : leur problème, c'est plutôt qu'ils n'ont jamais mis les pieds en Irak, et que les récits haletants qui ont fait leur notoriété, c'est depuis Barbes qu'ils les enregistrent...
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