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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 09:53

RécitVendredi, lors du forum organisé par «Libération», le candidat est revenu sur son attaque contre le «monde de la finance» devant une salle conquise.

 

François Hollande aux Etats généraux du renouveau.
 

Pour ses fans, François Hollande dégage une «force tranquille» toute mitterrandienne. La majorité dénonce, elle, «l’arrogance» déplacée du favori de janvier. Deux visions d’une même apparente sérénité. Toujours largement en tête dans les sondages, le candidat socialiste évoque en tout cas le prochain quinquennat de plus en plus au futur et de moins en moins au conditionnel. «C’est pour mobiliser», s’est-il justifié d’un sourire lors du grand oral qu’il a passé hier au forum «Vivre la République» organisé par Libération à Grenoble.

 

 Au lendemain de sa prestation télévisée dans Des paroles et des actes sur France 2 (près de 5,5 millions de téléspectateurs), il a évoqué pendant une heure et demie ses projets et ses valeurs face à plus de 1 000 participants. Faute de places, ils étaient 500 de plus dans le grand auditorium pour suivre son intervention à distance.

 

A la Maison de la culture de Grenoble, François Hollande est d’abord revenu sur son choix d’avoir fait du «monde de la finance» son «seul adversaire» dans son discours, dimanche dernier, au Bourget. Une mise à l’index qui lui a valu les foudres de la majorité et les commentaires amusés de Jean-Luc Mélenchon.

 

Confidences. Une nouvelle fois, le député de Corrèze a précisé qu’il compte s’attaquer à «la spéculation financière» et non au «système financier», avant de citer des confidences de Charles de Gaulleen 1969 : «Malraux lui demande quel a été son plus grand adversaire pendant toute sa vie politique, et De Gaulle répond : "Je n’ai eu comme seul adversaire que l’argent, qui n’a cessé d’être devant moi."» Et Hollande d’observer aussi que lors du dernier discours de Barack Obama sur l’état de l’Union, le président américain a lui aussi pointé du doigt les marchés et la finance. «La mondialisation des marchés, c’est aussi la mondialisation des idées», en a conclu le candidat socialiste.

 

Décrivant les marchés comme «des forces anonymes mais pas virtuelles et même bien réelles», il a affirmé que savoir si la démocratie est plus forte que les marchés est«la grande question qui nous est posée».Hollande en a d’ailleurs profité pour répondre à une autre critique, assurant qu’un président «normal» est le mieux placé pour affronter la crise, avant d’inviter son auditoire «à ne pas confondre anormal et exceptionnel». Un classique hollandais au succès garanti dans une salle déjà conquise.

 

«Rupture». A propos de sa conception du pouvoir, il a martelé qu’il n’est pas possible de changer la société «si un seul décide de tout», avant de souligner le besoin d’une «mobilisation collective» basée sur «le respect et la considération».«Le rôle du Président, c’est d’être un facteur de confiance, pas de division et de trouble», a-t-il ajouté, se posant en garant plus qu’en arbitre de futures négociations entre les partenaires sociaux, notamment sur la question des salaires. Un dossier qu’il promet d’aborder comme tous les autres, «en faisant de la justice et l’égalité les seuls guides de son action», s’il est élu en mai.

 

Déclinant la «rupture» que cela constituerait avec l’actuel locataire de l’Elysée, Hollande a jugé nécessaire que «les citoyens se reconnaissent dans celui qui occupe la fonction». Et le candidat d’emporter de nouveau la salle avec un «je veux rester parmi les Français», qui sont traversés, selon lui, par deux «aspirations contradictoires». D’une part, une radicalité «qui ne prend pas toujours l’expression d’un vote pour un parti démocratique», et d’autre part une lucidité, car «les Français savent qu’on ne pourra pas tout faire».

 

Dans la posture de celui qui refuse de promettre ce qu’il ne pourra pas tenir, Hollande a ponctué sa prestation d’un autre classique de sa campagne en mettant en garde les Français : «Si vous entendez aujourd’hui ou demain un président en fin de mandat venir vous dire qu’il a fait beaucoup d’erreurs mais qu’il a changé, alors changez-le.» Une formule un peu facile que le socialiste s’applique désormais à lui-même : «L’espérance nécessaire, c’est de faire réussir la génération qui arrive. Alors si la vie des jeunes n’a pas changé entre 2012 et 2017, c’est moi qu’il faudra changer.» C’est du futur, pas du conditionnel.

source libération

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