11 janvier 2012
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Martine Aubry a fustigé ce 10 janvier «le quinquennat du Fouquet's», «une expérience de destruction sans précédent de ce que la France a de plus précieux : ses valeurs et sa République».
Ce sont des vœux très offensifs que Martine Aubry a exprimés ce mardi à la presse, entourée de nombreux ténors PS - Pierre Moscovici, Benoît Hamon, Manuel Valls, Harlem Désir . Citant à maintes reprises le candidat socialiste à l'Elysée, elle a salué son « volontarisme européen », « républicain ». « Il refuse la facilité qui consiste à tout promettre », il « tient un langage de vérité », « il montre le cap en prenant des engagements précis », a martelé la Première secrétaire du PS. Le temps des petites phrases est révolu pour faire gagner la gauche. A l'automne, la candidate malheureuse aux primaires tapait contre «la gauche molle» et «le flou» de Hollande.
Les formules assassines, Martine Aubry les a réservées à Nicolas Sarkozy et au «quinquennat Fouquet's» «Jamais le bilan d'un président sortant (...) n'aura été aussi catastrophique», a lancé la maire de Lille. «La liste des maux du sarkozysme est excessivement longue, n'en déplaise à M. Fillon», a-t-elle ajouté. Lundi, le Premier ministre a accusé François Hollandede se livrer à une «diabolisation infantile» de la situation française et à un «catastrophisme rustique».
Les formules assassines, Martine Aubry les a réservées à Nicolas Sarkozy et au «quinquennat Fouquet's» «Jamais le bilan d'un président sortant (...) n'aura été aussi catastrophique», a lancé la maire de Lille. «La liste des maux du sarkozysme est excessivement longue, n'en déplaise à M. Fillon», a-t-elle ajouté. Lundi, le Premier ministre a accusé François Hollandede se livrer à une «diabolisation infantile» de la situation française et à un «catastrophisme rustique».
Ce quinquennat aura été «une expérience de destruction sans précédent de ce que la France a de plus précieux : ses valeurs et sa République. Oui, M. Fillon je le dit, sans infantilisme, avec un réalisme qui me fait mal, car la France aujourd'hui n'est plus la France, parce que vous l'avez menée là où vous l'avez portée», a lancé la Première secrétaire
socialiste. Selon elle, «pas un domaine n'a rattrapé un autre». Et de citer la «dette», la «désindustrialisation», le «chômage», les «inégalités», le «déficit commercial», la «violence», l'«échec scolaire», ou l'«école sinistrée».
Martine Aubry a répété que le PS abrogera la «TVA sociale», la «TVA Sarkozy», si François Hollande est élu. Et quant à la «dernière marotte» du président, la taxe des transactions financières, «nous la demandons depuis tant d'années, depuis le début de la crise», a-t-elle rappelé. Elle se dit certaine qu'elle ne verra pas le jour
source le parisien