Nathalie Arthaud, héritière d'Arlette Laguiller au porte-parolat de Lutte ouvrière et candidate à la prochaine élection présidentielle, défendait son programme mercredi soir, à la mairie des fêtes de Mézières.
Profitant des vacances de la Toussaint pour effectuer un maximum de meetings, celle qui, à 41 ans, enseigne l'économie dans un lycée du 93 a fait le boulot. Plutôt bien même.
Devant les médias d'abord, face auxquels elle a réitéré, après une courte escale rémoise pour passer sur France 3, son « programme de luttes », en opposition au « programme de gouvernement » des autres candidats - y compris Jean-Luc Mélenchon.
Dénonçant « les licenciements d'usine qui ne sont pas une fatalité mais bien un choix des décideurs et actionnaires qui en veulent toujours plus », Nathalie Arthaud propose « d'utiliser les profits comme variable d'ajustement pour sauver emplois et salaires ».
A l'entendre, il n'y aurait rien à attendre de la prochaine élection : « Au lendemain du 6 mai, on sera confronté à la même crise, à leur chantage, à leur diktat […] Merkel et Sarkozy sont au moins d'accord sur deux choses : renflouer les banques et faire payer la facture aux travailleurs. Il faut donc s'attendre à prendre de nouveaux coups sur la tête. »
A l'issue de ce préambule, Nathalie Arthaud, entourée de Thomas Rose et Mink Takawe, respectivement représentants départementaux et régionaux de Lutte ouvrière, enchaîna avec une réunion publique. L'occasion de rencontrer une soixantaine de militants et sympathisants acquis à sa cause et celle des « travailleurs, travailleuses ».
sourcel'ardennais