26 août 2011
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Dominique Strauss-Kahn avait dit vouloir règler «plusieurs choses» avant de rentrer. | Mario Tama/Getty Images/AFP
DSK a enfin récupéré son passeport, ont annoncé ses avocats jeudi dans la soirée. Il n'avait pas pu l'obtenir dans la foulée de sa libération mardi, le tribunal ayant exceptionnellement fermé à cause d'un séisme. Mais Dominique Strauss-Kahn ne devrait pas pour autant rentrer en France dans l'immédiat. Un porte-parole du FMI a lui-même annoncé que son ancien patron envisageait une visite «privée» au sein de l'institution financière, peut-être «dès la semaine prochaine». «Comme tout ancien directeur général du FMI, M. Strauss-Kahn serait le bienvenu au Fonds», a ajouté David Hawley.
Dès mardi, DSK avait annoncé qu'il avait «plusieurs choses» à faire avant de «rentrer à la maison». Plusieurs sources indiquaient depuis qu'il pourrait se rendre au FMI pour saluer ses anciens collègues, qu'il avait du brutalement quitter en démissionnant quelques jours après son arrestation en mai.
Si plus d'un Français sur deux est contre son retour en politique selon un sondage CSA, l'ex-favori à la présidentielle est l'objet de nombreuses spéculations, en particulier au PS, à la veille de l'université d'été de La Rochelle. Certains de ses fervents partisans comptent fermement sur son retour, comme Michelle Sabban, qui considère que dans la «crise économique actuelle, l'Europe n'a plus de commandant à bord. Dominique est la personnalité qu'il faut». «C'est l'homme du passage à l'euro. Il faut que l'Europe se saisisse de la personnalité et des compétences de Dominique qui pourrait - pourquoi pas ? - demain présider l'Europe», dit-elle.
D'autres comme Pierre Moscovici, Strauss-khanien devenu directeur de campagne de François Hollande, se refuisent «à toute forme de spéculation». DSK a «besoin d'un temps pour lui (...) On ne sort pas d'une épreuve comme ça en étant exactement le même», plaide ainsi l'ancien ministre
Dès mardi, DSK avait annoncé qu'il avait «plusieurs choses» à faire avant de «rentrer à la maison». Plusieurs sources indiquaient depuis qu'il pourrait se rendre au FMI pour saluer ses anciens collègues, qu'il avait du brutalement quitter en démissionnant quelques jours après son arrestation en mai.
Si plus d'un Français sur deux est contre son retour en politique selon un sondage CSA, l'ex-favori à la présidentielle est l'objet de nombreuses spéculations, en particulier au PS, à la veille de l'université d'été de La Rochelle. Certains de ses fervents partisans comptent fermement sur son retour, comme Michelle Sabban, qui considère que dans la «crise économique actuelle, l'Europe n'a plus de commandant à bord. Dominique est la personnalité qu'il faut». «C'est l'homme du passage à l'euro. Il faut que l'Europe se saisisse de la personnalité et des compétences de Dominique qui pourrait - pourquoi pas ? - demain présider l'Europe», dit-elle.
D'autres comme Pierre Moscovici, Strauss-khanien devenu directeur de campagne de François Hollande, se refuisent «à toute forme de spéculation». DSK a «besoin d'un temps pour lui (...) On ne sort pas d'une épreuve comme ça en étant exactement le même», plaide ainsi l'ancien ministre
source le parisien