12 janvier 2012
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Jean-François Copé s'est félicité ce mercredi de la réactivité de l'UMP face à François Hollande en soulignant, en petit comité, que «chez nous, c'est massacre à la tronçonneuse». «Chez nous, c'est massacre à la tronçonneuse», s'est vanté ce mercredi le secrétaire général de l'UMP en petit comité, selon des participants à la réunion à huis clos du bureau politique. Ce à quoi, Nadine Morano - la ministre de l'Apprentissage toujours en pointe dans les attaques contre le candidat PS - aurait ajouté : «Chez les socialistes, le changement, c'est maintenant (NDLR : le slogan de Hollande) mais le flou, c'est tout le temps.»
Morano : «Hollande est un homme dangereux pour la France»
La sarkozyste de choc, qui n'avait pas fait dans la nuance ce mercredi matin sur France Info, a renchéri dans la journée sur Twitter : «Le quotient familial #Valls supprime, #Sapin propose #Hollande module ! Aubry a raison quand c'est flou c'est qu'il y a un loup.» La ministre avait déjà attaqué de front le candidat du PS au micro de France Info, lâchant : «Je le dis, François Hollande est un homme dangereux pour la France.»
Accoyer évoque la «guerre» et provoque un tollé
Brice Hortefeux a également donné de la voix sur Europe 1. Comme Nadine Morano, ses critiques visaient le proposition sur le quotient familial des socialistes, déplorant des «déclarations hallucinantes». Quant au président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP), il avait souligné lors de ses voeux à la mi-journée : «2012 sera une année de vérité, notre pays est à l'heure des choix. Il peut soit poursuivre une politique courageuse de modernisation et de restauration de notre compétitivité, soit exhumer un programme archaïque et utopique.» Et de poursuivre : «Ne nous y trompons pas : si nous ratons ce rendez-vous de la responsabilité et du courage, les conséquences économiques et sociales pourraient être comparables à celles provoquées par une guerre.» Il a aussitôt affirmé que ses «propos avaient été tronqués ou déformés».
«Une déclaration qui dépasse l'entendement», selon Ayrault
Il n'empêche. Cette sortie du président de l'Assemblée nationale, comme celles de Nadine Morano, a provoqué un tollé dans les rangs socialistes. Le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, a appelé son homologue UMP de l'Assemblée «à plus de retenue» dans un communiqué. Le député PS Henri Emmanuelli a, lui, qualifié cette vision de «primaire et grotesque». Le président des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, a pour sa part exprimé son «indignation devant le comportement du président de l'Assemblée nationale qui a fait une déclaration qui dépasse l'entendement».
Batho : «Nous ne laisserons pas la droite insulter, injurier, calomnier notre candidat»
«@BernardAccoyer doit retirer son propos et s'excuser. La guerre des générations de Français y ont laissé leur vie. #inacceptable #dérapage», a également lancé sur Twitter la porte-parole de François Hollande et députée PS, Delphine Batho avant d'ajouter : «JF Copé dit à l'ump à huit clos "chez nous c'est massacre à la tronçonneuse". Il assume : ce quinquennat tourne au film d'horreur !»
Dans un communiqué, elle a également répliqué à Nadine Morano : «Trop c'est trop!» «Nous ne laisserons pas la droite insulter, injurier, calomnier notre candidat François Hollande qui porte un discours de vérité, et un projet de justice et de changement», a-t-elle ajouté.
Morano : «Hollande est un homme dangereux pour la France»
La sarkozyste de choc, qui n'avait pas fait dans la nuance ce mercredi matin sur France Info, a renchéri dans la journée sur Twitter : «Le quotient familial #Valls supprime, #Sapin propose #Hollande module ! Aubry a raison quand c'est flou c'est qu'il y a un loup.» La ministre avait déjà attaqué de front le candidat du PS au micro de France Info, lâchant : «Je le dis, François Hollande est un homme dangereux pour la France.»
Accoyer évoque la «guerre» et provoque un tollé
Brice Hortefeux a également donné de la voix sur Europe 1. Comme Nadine Morano, ses critiques visaient le proposition sur le quotient familial des socialistes, déplorant des «déclarations hallucinantes». Quant au président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP), il avait souligné lors de ses voeux à la mi-journée : «2012 sera une année de vérité, notre pays est à l'heure des choix. Il peut soit poursuivre une politique courageuse de modernisation et de restauration de notre compétitivité, soit exhumer un programme archaïque et utopique.» Et de poursuivre : «Ne nous y trompons pas : si nous ratons ce rendez-vous de la responsabilité et du courage, les conséquences économiques et sociales pourraient être comparables à celles provoquées par une guerre.» Il a aussitôt affirmé que ses «propos avaient été tronqués ou déformés».
«Une déclaration qui dépasse l'entendement», selon Ayrault
Il n'empêche. Cette sortie du président de l'Assemblée nationale, comme celles de Nadine Morano, a provoqué un tollé dans les rangs socialistes. Le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, a appelé son homologue UMP de l'Assemblée «à plus de retenue» dans un communiqué. Le député PS Henri Emmanuelli a, lui, qualifié cette vision de «primaire et grotesque». Le président des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, a pour sa part exprimé son «indignation devant le comportement du président de l'Assemblée nationale qui a fait une déclaration qui dépasse l'entendement».
Batho : «Nous ne laisserons pas la droite insulter, injurier, calomnier notre candidat»
«@BernardAccoyer doit retirer son propos et s'excuser. La guerre des générations de Français y ont laissé leur vie. #inacceptable #dérapage», a également lancé sur Twitter la porte-parole de François Hollande et députée PS, Delphine Batho avant d'ajouter : «JF Copé dit à l'ump à huit clos "chez nous c'est massacre à la tronçonneuse". Il assume : ce quinquennat tourne au film d'horreur !»
Dans un communiqué, elle a également répliqué à Nadine Morano : «Trop c'est trop!» «Nous ne laisserons pas la droite insulter, injurier, calomnier notre candidat François Hollande qui porte un discours de vérité, et un projet de justice et de changement», a-t-elle ajouté.
Egalement porte-parole du candidat, Najat Vallaud Belkacem, a elle aussi réagi : «Entre François Hollande qui propose en candidat responsable de faire de la jeunesse et de l’emploi ses priorités absolues (...) et une Ministre en exercice qui passe ses journées à éructer ses sinistres pitreries : qui représente le vrai danger pour la France ?»
source le parisien